3ème loi

  

    III. système ontogénétique des maladies


La troisième loi découverte par Hamer se prénomme : le système ontogénique des tissus. « Si nous classons ces différentes tumeurs et tuméfactions, en fonction de l’ontogenèse, et de l'histoire du développement embryonnaire ainsi que des critères appartenant aux divers feuillets embryonnaires, tout s'ordonne comme par enchantement. ». Pour Hamer, Les tissus ont une évolution préprogrammée en fonction de leur classification et du stade de la maladie. Revenons en détail dessus. Ontogénique vient de ontogenèse. Il s'agit du processus du développement progressif d'un être vivant de sa conception, en passant par sa maturation jusqu'à sa mort. Pour Hamer, la maladie suit donc un processus de naissance, d'avancement et de fin, prévisible, décrit en plusieurs étapes définies par la deuxième loi. Pourquoi parlons nous ici, d'ontogénie des tissus ? Pour expliquer l'évolution d'un organe dans un contexte de maladie, il classe les tissus en quatre groupes dont les similarités et le modifications de structures tissulaires sont semblables au cours de l'avancement de la pathologie. Nous pourrions aussi évoquer l'étude des comportements des tissus. Le système ontogénétique met en lumière un sytème global, cohérent et logique. Ce sytème repose sur : : 

  • la phylogénèse,

  • de l'embryologie,

  • l'histologie,

  • le développement des foyers Hamer

  • et la para-clinique

    Les maladies, en fonction de la classification du tissu concerné, s'orientent donc dans des étapes successives, logiques en fonction des phases décrites dans le chapitre précédent.

    Les quatre groupes de tissus sont l'endoderme, les mésodermes ancien et nouveau et l'ectoderme. Nous constatons ici une différence avec l'embryologie classique qui ne distingue que trois tissus. L'endoderme donnera naissance au tube digestif primitif, l'ectoderme gérera l'aspect relationnel, et au milieu le mésoderme deviendra l'ensemble des tissus de soutien. Le mésoderme est divisé en deux parties : une, interne, sera en relation avec l'endoderme et fonctionnera comme lui, et la partie extérieure collée à l'ectoderme évoluera comme ce dernier. Hamer décrit comme évident de scinder le mésoderme en deux tant par les fonctions des organes que par leurs évolutions dans la maladie. Hamer, par l'expérience para-clinique et les foyers de Hamer, fera quelques entorses à l’embryologie classique qu'il expliquera par des migrations très précoces d'un tissu plus ancien dans un autre organe au cours du développement embryonnaire. Il faudra toujours garder à l'esprit qu'un organe contient des tissus d’origines embryonnaires différentes. Ainsi, le pancréas est divisé en au moins trois tissus : 

  • un tissu endodermique avec le cellules exocrines qui sécrètent les sucs digestifs

  • un tissu ectodermique avec les voies pancréatiques qui acheminent les sécrétions au duodénum

  • un autre tissu ectodermique avec les cellules alpha et bêta des ilots de Langerhans produisant les hormones insuline et glucagon 

  • ainsi que du mésoderme nouveau composant les artères et les veines.





    La troisième loi nous enseigne donc l'évolution des tissus en fonction de leurs classifications. 

Voici la classification et la localisation des FH :

- L'endoderme est issu de l'intestin primitif et les organes dérivés gèrent des fonctions vitales. Les FH sont dans le tronc cérébral. 

- Le mésoderme ancien va donner les tissus qui protègent le milieu intérieur. Il s'agit du cuire archaïque, notre peau de reptile. Les organes essentiels sont le derme, le péritoine, le péricarde et la plèvre. La thématique principale est l'atteinte à intégrité ou la perte de protection, « se sentir blesser ». Les FH de Hamer sont dans le cervelet

- Le mésoderme nouveau compose le tissu de soutien, les muscles lisses, et du système ostéo-musculaire. Il donne la structure et une capacité de mouvement. Les thématiques du mésoderme nouveau englobent toutes les impuissances, et les dévalorisations. « Je n'ai pas la capacité de, je suis épuisé ». Les FH se situent dans la substance blanche.

L'ectoderme présente l'aspect relationnel. On parlera de séparation, de peurs et de territoire. Il est géré par le cortex. Les conflits sont de type : Avoir peur d'être séparé ou vouloir être séparé. 


Pressentons maintenant l'évolution des tissus suivant la seconde loi. 

En phase active, l'endoderme va voir une prolifération cellulaire. L’objectif est d'exalter la structure et la fonction de l'organe. Hamer évoque d'un mode turbo quand la médecine classique l’appelle le cancer. Rappelons ici, que nous parlons en terme d'invariant biologique et de programme archaïque de survie ; dans l'histoire des espèces, pour pouvoir survivre, il faut se répliquer. C'est d'ailleurs le premier moyen qu'utilise les bactéries pour coloniser un milieu. Il en va de même pour le développement d'une culture, plus elle se multiplie et se diffuse, plus elle a de chance de survivre. Il s'agit d'un programme turbo pour essayer de répondre le plus rapidement à la problématique dans un contexte vital. En cas de manque de nourriture, nous allons semer d'avantage, et construire plus de silos, afin de garder le grain en réserve. On parle alors de cancer de phase active. 

En phase Pcl, il y a nécrose de la tumeur par caséification, putréfaction de la tumeur. Elle est évacuée par les champignons et les mycobactéries. Ce déblaiement est accompagné de la fière. Si il n'y a pas de bactérie la tumeur sera enkystée. Nous y reviendrons dans la quatrième loi.




Le mésoderme ancien fonctionne de la même manière. Le mésothéliome est donc un cancer de phase active. Le but est d'augmenter la protection pour faire une super cuirasse. En PCL, il y a nécrose et élimination du tissu néoformé, car la super-cuirasse n'a plus sens d'exister. Comme pour l'endoderme, en l'absence de mycobactérie, il y a enkystement. On parlera alors de tumeur bénigne. Elles sont appelées tumeurs bénignes car il y a peu de divisions cellulaires.




Le mésoderme nouveau nécrose et creuse en phase active. D'après Guinée, la nécrose a pour but biologique de faire arrêter le combat (pour les os). Ostéoporose, rupture de tendon, fracture de fatigue sont autant de combats qui durent trop longtemps ou de crises épileptoïdes. On fera alors la différence d'une rupture soudaine sans signe précurseur (phase active), de celle survenant après un épisode inflammatoire (crise épicycloïde). En PCL, il y a réparation par prolifération cellulaire. NB. La médecine classique ne s’intéresse que peu aux cancers nécrosants. Le seul exemple à ma connaissance concerne celui des os. En phase active il y a nécrose agressive de l'os avec formation de lacune, nous parlons alors d'ostéosarcome à ostéoclastes (cellules qui détruisent l'os) et en Pcl nous trouverons des cancers associés à des ostéoblastomes, avec une forte prolifération de l'os. 

D'après Hamer, c'est en fin de phase Pcl que l'on retrouve le sens biologique ; rendre l'os plus résistant par exemple dans l'hypothèse d'une récidive.

L'ectoderme est divisé en deux catégories : les tissus organiques et les équivalents cancéreux dont l'organes ne sera que peu atteint. Nous parlons plus de la fonction qui sera entravée.

L'ectoderme nécrose en phase active. Il se produit alors une ulcération du tissu comme pour les bronches, les artères coronaires pour augmenter leurs fonctions. Dans d'autres cas, il y a perte de fonction comme pour le cortex moteur, les relais insuline/glucagon. Cette phase active entraine alors les paralysies, l'inhibition des actions hormonales. En phase Pcl, il y a prolifération cellulaire et reprise de la fonction. 



Hamer décrira une évolution spécifique pour chaque type de tissu en fonction de la seconde loi. Hamer nous explique qu'en fonction du ressenti, un type de tissu va être concerné (1er loi). Suivant la seconde loi, la maladie se déroulera en deux étapes, une phase active et une phase de résolution. La troisième loi permet de comprendre l'évolution du tissu organique touché dans les deux phases. 

    Ainsi, il réduit 1000 pathologies différentes en 500 pathologies mais classées dans deux phases. Prenons l'exemple des cellules hépatocytes du foie. Le conflit qui les concerne est le manque de nourriture et par extension tous manque.s Les pathologies courantes sont l'hépatite, la cirrhose hépatique et le carcinome hépatocellulaire. Suivant les préceptes de Hamer, il s'agit donc d'une seule et même pathologie mais dans trois étapes successives. D'abord, l'organisme produira plus de cellules hépatiques dans une fonction de stockage. Puis une fois le conflit résolu, une phase inflammatoire apparaitra, c'est l'hépatite. Enfin, la phase de cicatrisation et de fibrose donnera la cirrhose. Nous parlerons alors de maladies de phase active, dites pathologies froides, et de maladies de phase de résolution dites pathologies chaudes. 




On peut donc distinguer des cancers de phase active et d'autres de phase PCL. 

Pour un conflit, nous pouvons retrouver plusieurs tissus d'un même organes et plusieurs organes touchés. Nous appellerons ressenti principal celui qui est le plus important et facettes de conflit pour les ressentis secondaires. Un conflit se compose toujours d'impuissance (mésoderme nouveau), d'un besoin (endoderme) face à un environnement et d'une peur(ectoderme) 


vivement la quatrième loi, c'est celle qui nous met le plus en difficulté :)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

livre au format numérique

2 ème loi

5 ème loi