1 ere loi

 



  • I. Le première loi : loi d'Airain :

    Toute maladie commence par un sur stress. La maladie est alors décomposée en deux phases, suivant le cycle jour/nuit ou plutôt les cycles du système sympathique-parasympathique (2ème loi). Ces programmes prévoient l'intervention de communautés cellulaires spécialisées dans le déblaiement et le nettoyage interne (4ème loi).

    a. le sur-stress

    Toute maladie commence par un sur-stress ou Dirk Hamer Syndrome (DHS). Le verbal DHS est conçu par Hamer pour rendre hommage à son fils Dirk. En effet, Hamer qui a déclenché son cancer à la suite de la mort de son fils Dirk tué par balle, a analysé que toutes ses patientes de l'époque avaient vécu un traumatisme peu de temps avant de déclencher leurs pathologies. Le DHS est un choc extrêmement brutal violent, un conflit aigu, dramatique qui prend l'individu à contre pied, vécu dans l'isolement et perçu par le patient comme le plus grave qu'il n'ai jamais connu. On ne peut ni attaquer ni fuir, ou la réponse est complètement inefficace, on parle d'inhibition de l’action. La personne est prise à contre pied, terrassée, foudroyée. A l’instant de DHS, la teneur du conflit détermine aussi bien la localisation du foyer de Hamer la localisation dans l'organe et le programme archaïque de survie.

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b. le programme archaïque de survie

Lors du DHS, il y a mise en place d'un programme archaïque de survie commun à tous les êtres vivants. Ce programme est mis en dehors du champ de conscience. Très souvent nous avons conscience de l'évènement mais la manière dont on l'a vécu reste inconsciente. Ce programme archaïque de survie se met en place en fonction du ressenti principal inconscient.

Quelques programmes archaïques de survie :

  • –  Camouflage : c'est un gain de temps. La première pathologie associée est l'anorexie. Il faut enlever toutes les formes possibles pour passer inaperçu. La seconde est la prise de poids : je n'arrive pas à m'imposer, je n'arrive pas à avoir plus de poids, dans une consonance

    de devoir se protéger. Il faut parfois combler un vide suite à des abandons.

  • –  Marquage de territoire : il est en rapport avec les odeurs : C'est un peu comme notre signature. Les systèmes urinaire et fécale sont touchés surtout si la masse de conflit est plus important. Les cystites sur les rapports sexuels marqueront des difficultés sur les rapports à ne pas pouvoir mettre mes limites. Cela peut renvoyer à la femme qui a été trompée, avec la

    peur que cela récidive.

  • –  L'immunité : elle permet de reconnaître ce qui est mien et ce qui ne l'est pas. Les difficultés

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à poser des limites ou se laisser envahir par le milieu extérieur amènent l'impossibilité à dire non. Les conflits toucheront souvent Système urinaire + immunité. C'est par le Non et le Nom qu'on existe.

  • –  Flairer pré sentir le danger. Ce programme touchera la muqueuse nasale. Il y a aura ulcération de la muqueuse. Le nez sera sec. En résolution le nez coulera.

  • –  Le conflit de séparation concernera tout problème d'épiderme. Un mode de protection est l'Oubli de l'évènement. l'eczéma de l'enfant est majoritairement sur la partie où on le porte. Le rail du conflit sera le contact.

  • –  Montrer les crocs correspond à une impuissance (dentine) ou interdiction à agresser (émail). Menace, Déchiqueté tenir, mordre.

    c. l'invariant biologique

    Il y aura alors une triangulation entre le psychisme, le cerveau et l'organe. On parle alors d'invariant biologique. Le conflit biologique est une conflit inhérent au vivant. C'est a dire qu'il se présente et évolue de manière analogue entre les hommes et les animaux. Nous ne sommes pas dans un aspect psychologique. Pour établir cette triangularité Hamer s'est appuyé sur l'étude de scanner cérébraux en fonction des symptômes, des tissus, il a pu cartographier au niveau cérébral des taches concentriques, ce qu'il appellera les Foyer de Hamer FH en fonction d'un ressenti. A partir de là, Hamer a référencé dans toutes les aires cérébrales les organes et les ressentis liés à un conflit. Ainsi l'oreille moyenne droite correspondant au ressenti : « il est nécessaire d'entendre », est dans la partie latérale droite du tronc cérébral, juste en avant du relais de la glande mammaire. Pour faire simple :

  • –  le tronc cérébral regroupe tous les organes dérivés de l'endoderme dont la fonction est vital,

  • –  le cervelet est le siège des FH concernant les organes du mésoderme ancien dont le rôle est

    la protection,

  • –  la substance blanche abrite les FH des organes du mésoderme nouveau dont le thème est

    l'impuissance

  • –  le cortex quant à lui concerne les organes de l'ectoderme dont les thématiques sont la

    séparation et la peur
    Il dira plus tard : je n'ai que trouvé une fonction supplémentaire par aires cérébrales.

    Pour un même conflit, un même ressenti, le relai cérébral sera toujours le même chez l'homme ou l'animal. La répercussion sur l'organe sera identique pour n'importe quel être vivant. Une femelle qui ne peut protéger son petit aura donc toujours une atteinte organique sur ses glandes mammaires, une modification de son psychique pour diminuer la souffrance, et un impact sur son cervelet.

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d. le ressenti

Le DHS est influencé par le ressenti. C'est donc l'élément de toute première importance. Chacun à sa propre perception d'un événement. Le ressenti va être modulé par plusieurs filtres : nos sens, nos croyances, la culture, de la grille de conception familiale, du sexe et de la latéralité, l'âge. Je vous renvoie sur les chapitres sur les croyances, le fonctionnement du cerveau et la latéralité.

Dans un conflit biologique ce qui est important c'est ce que le patient vit à ce moment précis. Dans un même conflit, il n'y a rarement qu'un seul organe qui soit concerné. Cependant il y a toujours un ressenti principal. Ensuite, nous parlerons de facette de conflit. Les facettes correspondent à des ressentis secondaires de plus faibles intensités.

Prenons l'exemple d'un homme qui surprend sa femme en plein « délit » d'adultère :




Les manières de le vivre peuvent être multiples. Cela peut être perçu comme :

  • –  une perte de territoire : artère coronaire, je vais perdre

    ma femme

  • –  de la rancoeur : c'est pas juste c'est la troisième fois,

    cela va toucher la vésicule biliaire. La vésicule biliaire est une poche de réserve de bile. En se contractant elle libère la bile et rend au cœur la force de revenir au combat.

  • –  Un conflit de manque je vais devoir vendre la maison, je vais plus voir mes enfants tous les jours : touche le foie.

  • –  Une dévalorisation : je vaux rien au lit, en plus elle fait un truc qu'elle ne m'a jamais fait : le conflit s'inscrit sur les sacroilialques L5 S1et parfois les hanches

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– ou alors ....


Le conflit n'est pas systématique. Il faut être confronté à une situation inattendue, déconcertante, contraignante.
Parfois, il n'y a pas conflit : enfin j'ai l'excuse pour me casser. Ce qui est déterminant ce n'est pas ce qui s'est passé mais comment le patient l'a ressenti psychiquement au moment du DHS.

e. programmant, déclenchant, récidives

Pour Kromer, lors d'un premier conflit, l'impact somatique sera minime. Un peu comme un infectiologie, la réponse immunitaire vient en cas de seconde exposition. Kromer parle alors d'un événement programmant, puis d'un déclenchant et enfin de récidives. Le programmant est donc une fragilité émotionnelle qui n'a pas été cicatrisée et qui traine à bas bruit. Le déclenchant est un événement qui rappelle le conflit initial. Les récidives sont toutes les stimulations ultérieures de cette fragilité.

La situation va prendre d'autant plus d'importance quand il y aura déjà eu ce conflit initial. Ce programmant peut être proche du déclenchant et mais très souvent il se situe en foetal, ou dans l'enfance. Nous parlerons de pré-programmant, l'information dont nous sommes porteurs de nos aïeux (conscient ou inconscient). Ces pré-programmants donnent alors les fragilités d'un clan ou

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d'une famille. Nous sommons maintenant qu'un événement traumatisant modifie notre ADN. L'information-solution sera alors transmis à la descendance.

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f. L’arrêt sur image et rails du conflit

Au moment du DHS, l'inconscient va créer un arrêt sur image : une photographie du conflit qui passe par le système VAKOG :

  • –  temps : saison, jours de la semaine, heure de la journée, durée de l’événement

  • –  l'espace : pièce de la maison, jardin, arbres

    • –  visuel, environnement, personnes présentes, identité et rôle des personnes, couleurs, ambiances lumineuses

    • –  auditif : sons ambiants fréquences, intensités amplitudes etc.

    • –  kinesthésiques : la position du corps, le mouvement etc.

      L'inconscient capte quelques milliards d'information par seconde quand notre cerveau en traite environ 2000. Il y a toute une partie de cet arrêt sur image qui sera inconscient. Chaque petit détail de l'image est alors appelé rail du conflit, une sorte de pixel appartenant à l’arrêt sur image du conflit. Nous pouvons aussi prendre l'exemple d'une banque de données, un dossier informatique ou le cerveau a classé toutes les informations inhérentes au conflit.

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La maladie va ensuite rouler sur ces rails de conflit. A chaque fois que l'inconscient reconnaitra un de ces pixels dans une situation antérieure, il cliquera sur le dossier et tout la charge psychique,organique et cérébrale, liée au programmant se déclenchera. Ce rail est extrêmement important car toutes les récidives, les rechutes ultérieures suivront ce tracé initial qui remettent l’individu inconsciemment dans le conflit et qui le réactive.

Dans l'exemple précédant : l'homme rentre dans sa chambre et qui voit sa femme avec son meilleur ami. Son cerveau va tout enregistrer. Il mettra en mémoire sa position sur place, la luminosité, la musique, les odeurs, l'heure. Alors à chaque même heure, son cerveau revivra inconsciemment la scène. A chaque fois qu'il ouvrira la porte de la chambre, son inconscient sera stimulé sur le conflit non dépassé. Le jour où il sera de nouveau en couple, son inconscient déclenchera les mêmes programmes inhérents aux problématiques de couples non résolues. Les symptômes réapparaîtront toujours dans les mêmes circonstances. Nous pouvons dès lors parler d'allergie à une pièce à un mouvement etc.

g. L'effet hypnotique du conflit

L'effet hypnotique du conflit est la propension du patient à
répéter son conflit de manière inconsciente. En gros, tant que
nous n'avons pas compris la leçon, la Vie nous remet dedans
afin de trouver la meilleure solution. Cela est assez simple à
comprendre avec la PNL et les neurosciences. Nous voyons
le monde avec nos croyances. Donc si nous avons une
croyance limitante, inhérente à un conflit non dépassé, alors
nous allons ne voir que cela. Autrement dit, si j'ai la fragilité
à me sentir agressé, je vais observé tout comportement
d'agressivité et y répondre en me défendant. Cela aura pour
conséquence d'attisé l'agressivité de mon interlocuteur. J'ai
provoqué ce dont je redoutais. L'effet hypnotique du conflit est en place immédiatement lors du conflit programmant. Le conflit devient alors le point névralgique. Le patient est hypersensible aux vieilles cicatrices. Il se cogne toujours là où il a des bleus tel un papillon dans un phare, la nuit. Il vient s'écraser dessus et c'est évidement le phare qui est en tord. Le sens que nous pouvons y mettre est de revivre indéfiniment ce qui nous a blessé pour y trouver une réponse adaptée et le dépasser. Nous parlons alors de récidives. La masse d'un conflit se calcule de la manière suivante. Attention nous allons faire une équation. Pour tous ceux qui ont eu des difficultés en maths, on réactive tous ces conflits : je suis nul, c'est pas pour moi, je vais pas comprendre. Accrochez vous :

masse de conflit = intensité(i) x durée (d) du programmant + i x d du déclenchant + i x d des récidives

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f. Mini Maxi Schizophrénie MMS

« schizo » vient du grecque et signifie fendre. La schizophrénie est une altération de la réalité. Dans un conflit, l'individu est à 100 % schizophrène. En dehors du conflit, il est conscient. C'est à chaque fois une petit partie de la réalité du patient qui lui échappe.
Au moment du DHS, le patient rentre dans une réalité imaginale inconsciente : c'est un mode de protection inconsciente du cerveau face des peurs trop grandes. On passe d'une réalité consciente à une réalité imaginale. L'inconscient permet de bloquer à l'esprit un ressenti un évènement désagréable. Il contribue à protéger l'être humain en le mettant dans une bulle de protection. Si la peur est insurmontable, la conscience passe de la réalité consciente à une réalité imaginale. Le maximal de cette MMS est le déni. Nous avons alors des phrases du genre :

  • –  comme tout le monde

  • –  oui mais non

  • –  absence de réponse ou réponse à coté, changement de sujet.

    L'inconscient permet de bloquer la survenue à l'esprit de quelque chose de désagréable. Il contribue ainsi à protéger l'être humain .

    i. le pat hormonal

    Le mot « pat » est une situation du jeu d'échecs où le joueur ne peut jouer aucun coup. La partie est nulle. Cette situation pourrait ressembler à une sorte d'équilibre mais en fait, la personne ne peut exprimer son énergie de base. Il y a modification de la production d'hormones sexuelles. Cela va changer le ressenti et modifier le ressenti de la personne et donc son comportement. Le droitier diminuera sa production de testostérone. Cela aura pour conséquence, qu'il se soumettra quand la droitière diminuera la production d'oestrogène, elle deviendra alors plus agressive.

    Le pat hormonal est lié à une situation, un contexte en lien avec un conflit biologique.
    Le pat hormonal est très important chez les loups pour éviter les combats inutiles qui pourrait mettre en péril la vie du clan.
    Le sens biologique du pat hormonal est donc d'atténuer les pathologies au niveau organique. Le conflit suivant à un impact cortical se localisera dans l'autre hémicortex.
    On distinguera donc différents types de pats :

– pats hormonaux physiologiques :ménopause, andropause, les enfants des deux sexes, les femmes enceintes et allaitantes,
– pat hormonal pathologique : la castration chimique (chimio, pilule et stérilet hormone), chirurgicale.
– Pat lié au conflit de territoire

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Les principales conséquences de la gestion des conflits par le cerveau.

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Première conséquence.

Elle consiste à ramener l'écologie du cerveau et de l’organisme dans des limites compatibles à la survie de l'individu. Le stress est géré de manière inconsciente par le cerveau et mobilise un nombre restreint de relais cérébraux.

Deuxième conséquence

le cerveau va permettre de réaliser un gain extraordinaire pour la survie en terme de temps d’énergie etc. au lieu de mobiliser 100% de l'écologie de la personne pour gérer le sur-stress, il n'y aura qu'un pourcentage restreint de l'intensité du sur-stress qui va puiser dans l'économie de l'individu. Pour Hamer, ce processus est un gain de temps pour résoudre le conflit en agissant sur le corps ou en réduisant un maximum l'impact du stress sur le corps. La priorité absolue est de réduire le sur- stress. Cependant plus le conflit s’intensifie, plus les conséquences sur l’organisme augmentent.

Troisième conséquence

« la maladie est toujours le souvenir inconscient de la première fois ». Pour qu'un conflit se déclenche, il faut qu'il soit vécu de manière analogique inconsciente au conflit programmant. On parle alors d'« allergie au conflit ».
I conflit = i programmant x temps + i déclenchant x temps + i récidives x temps. On appelle alors cela la masse du conflit.

Au début de sa vie, un petit enfant fait des conflits de ressentis réels. Il réagit essentiellement comme l'animal avec toujours une tonalité vitale. Au fur et à mesure de l'existence, il vivra des ressentis successifs en analogie inconscient mais virtuel, imaginaire ou symbolique avec le DHS initial.

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Résumé de la première loi :

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Toute pathologie commence par un DHS. Il y a alors mise en place d'un programme archaïque de survie pour gérer l'évènement à trois niveaux (psychique, organe, cerveau), une réponse automatique pour trouver une solution dans un but de survie. Selon le ressenti initial, le psychique, le cerveau et l'organe vont évoluer de manière synchrone suivant un invariant biologique commun à tout le monde animal. Au moment du DHS, il y a arrêt sur image, il se met en place les rails du conflit et en même temps cela va induire un pat hormonal qui influence la façon de percevoir la réalité. Tant que le conflit n'est pas dépassé, l'effet hypnotique du conflit invitera l'individu à être confronté de nouveau, à la situation initiale.

Pour diminuer l'impact de l’évènement et revenir à un niveau psychique tolérable, il y a mise en place d'une MMS.


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