4ème loi

   IV. système ontogénique des microbes

 Ce chapitre est surement le plus surprenant et dérangeant. En effet, il demande de remettre en cause nos certitudes établies depuis quelques décennies. Il remet en doute le dogme microbien et peut nous faire, à coup sûr, passer pour hérétiques. Il est tout à fait possible que telle soit votre réaction. Alors je ne vous demande pas de me croire sur parole mais de laisser votre esprit ouvert. 

Avant de débuter toute chose, je tiens à rappeler quelques chiffres : 

  • nous sommes composé de 10 fois plus de micro-organismes que de cellules humaines,
  • les bactéries intestinales représentent 1,5kg,
  • au moins 8% de notre génome est d'origine virale.


 Pour le Dr Hamer, l'idée que l'on a du système immunitaire - « une armée se battant contre l'invasion des méchants microbes » est fausse, ou du moins pas fortement erronée.  En fait, ce débat n'est pas nouveau et remonte à ….. Louis Pasteur ! Et oui !! Surprenant ? Et bien non !


Petit et modeste cours d'histoire : l'époque de Pasteur milieu XIX siècle, voit l'émergence de deux théories sur les micro-organismes. Ainsi, Louis Pasteur et Pierre Béchamp fonderont deux dogmes opposés sur le rôle des bactéries :

  • pour Pasteur, les bactéries sont des vilaines bébêtes qui mettent le bazar et font la fête de manière anarchique. 
  • La vision de Béchamp, à contrario, explique que les bactéries et les cellules humaines vivent en harmonie. Pour Béchamp, un corps sain ne peut être attaqué par des bactéries hostiles. Bien au contraire, il serait l’hôte accueillant de microorganismes qui vivent en symbiose avec l’organisme. 


La théorie de Béchamp nous invite à redéfinir la maladie comme un déséquilibre interne au corps. Pour lui, il ne s'agit pas d'une attaque extérieure. Ainsi, pour combattre les maladies, il nous est nécessaire d'avoir un corps qui permettrait de réguler l'essor de micro-organismes qui seraient nuisibles. Nous sommes alors loin de la vision guerrière et paranoïaque de Pasteur. Pour comprendre pourquoi la vision de Béchamp ne s'est pas imposée, nous devons observer la situation plus largement. 


Replaçons les découvertes de ces micro-organismes dans un contexte historique. Les travaux de Pasteur post 1870 s'inscrivent dans un contexte dualiste et guerrier. En effet, l'empire de France de Napoléon III venait de subir une dérouillée par les Allemands lors de la guerre de 1870.  Nous cherchons alors un nouveau type de héros. Pour Pasteur, grand patriote et proche de la famille impériale, se fut un coup terrible. La perte de l'Alsace Lorraine et l'occupation d'un tiers du territoire pendant quelques années, a permis l'essor d'un esprit nationaliste revanchard en France. Les valeurs religieuses sont en passe d'être suppléées par les sciences. La France est en recherche de redorer son blason. Si nous ne pouvons avoir la force, peut être alors gagnerons nous par la culture et l'intelligence... C'est donc dans ce contexte que les interprétations de Pasteur ont vu le jour. Le bien contre le mal, l'invasion d'un agent maléfique (l'allemand) pourrissant cette belle nation française. Le monde devient alors peuplé d'ennemis toujours prêts à nous attaquer. Il y a alors une frontière imperméable entre le corps et le monde extérieur et tout ce qui viendrait de l'extérieur est perçu comme potentiellement hostile. L'idée même de coopération de symbiose n'est tout bonnement pas envisageable. Beaucoup de polémiques courent encore sur Pasteur tant sur son intégrité scientifique et politique. Nous parlons de nos jours de conflits d’intérêts que sur la jouissance de découvertes qui étaient celles de ces confrères. Pasteur est l'un des précurseurs de lobbying. Il serait cependant de mauvaise convenance d'en faire un procès ici. 


De nos jours nous connaissons cependant mieux la composition des virus et des bactéries ainsi que leurs actions. Le virus est alors uniquement une information qui porte un message à nos chromosomes. Cela suppose des échanges. Le virus est alors susceptible de devenir un gène et un gène, par mutation, est susceptible de devenir virus. Ainsi, nous avons intégré dans notre génome, pléthore de génomes viraux mais l'inverse est vrai comme pour le virus d'Epstein-Barr. 

 De par sa composante similaire à notre ADN, le virus amène une nouvelle information génétique. L'information virale serait alors perçue comme une connaissance que nous ne possédons pas et qui nous permettrait d'évoluer et de nous adapter à un environnement différent. En poussant la réflexion plus loin, nous pourrions nous interroger si nous ne l'envoyons pas volontairement au voisin comme une hormone, à l'organe qu'elle régit. Rappelons peut-être que la nature n'a pas d'état d'âme. En langage informatique, nous parlerions alors en lignes de code nous permettant d'obtenir un nouveau logiciel pour l'activité que nous avons besoin de réaliser. Depuis tout temps, l'Homme a toujours imité la nature. Et nos savants le savent puisque, le plus surprenant, c'est que les nouveaux vaccins de 2020 se comporteront exactement comme un virus. La volonté des scientifiques est d'insérer une nouvelle information génétique à travers un ARN injecté dans l’organisme pour que celui-ci ait la recette de cuisine qui permettra de fabriquer les protéines qui combattraient le virus. Nous allons devenir des êtres génétiquement modifiés (EMG). Non, il n'y a pas de faute d’orthographe de l'abréviation OMG : oh my God... Ce n'est pas tout à fait vrai pour ce dernier car il semblerait qu'il n'y a pas d'intégration de l'ARN à l'ADN. cependant des pistes de vaccins à ADN sont en cours. 

Je me pose alors la question suivante : si je crée une surcharge d’informations pour bloquer une information contradictoire, s'agit-il d'une propagande ?

 Si la vision du monde infectieux belliqueux peut paraître très séduisante, nombre de chercheurs ont relevé des incohérences. Nous savons dès lors que 8% du génome humain est d'origine virale. Ce n'est pas rien. Notre organisme a donc gardé l'information qui lui permettait d'avoir un avantage de survie et a transmis de générations en générations une information extra-humaine. 

Les virus ne sont pas les seuls à avoir intégrés notre génome, et avoir fusionnés avec nous. Les mitochondries sont une composante des cellules eucaryotes (cellules ayant un noyau). Les mitochondries sont les usines à ATP, énergie utilisée pour le métabolisme cellulaire. Elles sont le siège de la respiration cellulaire. Comme les chloroplastes chez les végétaux, l'ADN des mitochondries, la biochimie et leur structure permettent maintenant de les considérer comme d'anciennes bactéries intégrées dans une cellule hôte par processus d'endobiose. Il y aurait eu alors un transfert de gènes de la bactérie vers le noyau jusqu'à temps que le noyau, lui-même, code pour ces protéines au fur et à mesure de l'évolution. 


Si beaucoup de microbes sont responsables de maux divers, infiniment plus, sont ceux qui sont inoffensifs et même indispensables à la vie, comme les milliards de germes qui peuplent notre corps. Il faut rappeler que dans beaucoup de maladies infectieuses, ceux sont nos propres microbes qui peuplent notre corps qui se mettent à proliférer. De bons microbes peuvent donc devenir méchants ? 


 Dr Henrard aura le même constat sur les microbes. Il s'alarme dans les 1990 que le dogme sur les micro-organismes n'ait pas évolué en l'espace d'un siècle, malgré l’émergence de l’immunologie vers 1930. Alors qu'au XIX siècles, on voyait pulluler chez de nombreux malades des micro-organismes, on eut la vision peut-être rétrécie de dire que c'était eux qui étaient responsables des symptômes tels que la fièvre et les sécrétions purulentes. Plus tard, on fît le constat qu'en parallèle, les populations de globules blancs augmentaient à mesure que les cohortes de microbes se développaient. Il en résulta la vision unique du système immunitaire qui est notre défense contre l’ennemi invisible.

Dr Ancelet vient nous ouvrir une nouvelle lecture dans son livre « en finir avec Pasteur ». Pour lui, le drame de la fonction immunitaire est qu'elle ait été découverte après la vaccination. L'idée que nous nous sommes fait du système immunitaire est donc devenue forcément une armée près à combattre les agents extérieurs, agressifs, pour notre organisme. Le milieu intérieur était toujours propre est sain et devait être protégé par le système immunitaire du microbe qui ne souhaitait qu'en découdre. La fonction la plus importante a été occultée.

  Il est surprenant de constater que dans de très nombreux cas, le système immunitaire autorise le passage du virus dans le milieu intérieur et favorise sa circulation et son accès aux cellules et à donc à l'ADN. Pourquoi le système dit de défense favoriser la multiplication des terroristes viraux en leurs déroulant le tapis rouge ? En langage étatique aurions-nous des militaires idiots, paresseux dans nos troupes - voire même des traitres ? Si nous ouvrons la perception un peu plus du système immunitaire, la fonction de l'immunité consisterait à la reconnaissance du Soi et du Non Soi. Nous pourrions le voir alors comme un agent de filtration dans un système de communication ; trier les informations qui viennent de l’extérieur afin d'enrichir ses connaissances. L'une de ces fonctions serait la sélection des agents extérieurs facilitants la reconstruction de notre organisme. Un peu comme un vigile de boite de nuit qui sélectionnerait à l'entrée ce qui doivent passer pour avoir une homogénéité sur la piste de danse et ceux qui foutraient la merde. L'organisme ne laisserait passer que ceux dont il a besoin.


Un dogme pasteurien que nous pouvons aisément interroger est celui de la contamination par nos paires. Si oui, il y a bien transmission des microbes lorsque nous rencontrons une autre bibliothèque bactérienne, il n'y a cependant pas contamination au sens de rendre l'autre malade. Nous le voyons bien dans cette situation épidémique, où tout le monde n'a pas présenté de symptômes bien que devenu positif au test du SARS-COV 2. La question se pose alors de savoir qu'est ce qui rend malade ? La survie des soignants dans un contexte de promiscuité avec des mourants infectés interroge sur le fait que si la transmission, échange de microbes, existe, la contamination, c'est à dire l'apparition de la maladie semble, elle, aléatoire. Un microbe va déclencher un même type de troubles uniquement si le terrain de la personne est réceptif. Il nous faudra alors peut-être revoir nos paradigmes microbiens en profondeur pour accueillir une autre logique qui se fera, sans doute, plus évidente. De plus, il est curieux de relever le parallèle entre l’augmentation des pathologies non microbiennes (troubles psychiques et cancers) et le recul des maladies infectieuses. 


 La médecine allopathique n'a cependant pas répondu à toutes les interrogations et les incohérences que cette vision belliqueuse entre le dedans et le dehors suscite. Si pour la médecine allopathique beaucoup d'agents sont responsables de maux infectieux, il n'en reste pas moins qu'un nombre infiniment plus élevé soit inoffensif voire même indispensable à la vie. Nous sommes composés de milliards de germe œuvrant de pair au bien être de cet écosystème que nous nommons notre corps. 


En réalité, notre organisme se compose plus de bactéries que de cellules humaines à proprement parlé. La vision de bons et de mauvais microbes est mis à mal par un grand nombre d'experts. De plus, dans beaucoup de pathologies infectieuses, ce sont nos propres virus et bactéries qui se mettent à proliférer et à attaquer son propre écosystème. D'un coup un groupe de micro-organismes deviendraient virulents. Cela n'a pas de sens biologique, il n'y a que l'homme qui est capable de détruire son écosystème de la sorte. De facto, la présence de germes dans le corps réputés dangereux ne conduit pas systématiquement à l'apparition de la maladie. La médecine parle alors de porteurs sains mais ne peut cependant pas l'expliquer. Un autre terme est la notion de virus dormant, comme pour l’herpès et le VIH. Nous n'avons pas non plus expliqué le rôle des plaques de Payer situées dans l’intestin grêle qui jouent le rôle de portes et laissent entrer volontairement des agents dits pathogènes. Les cellules qui les composent ont seulement été appelées cellules M, M de mystérieuses. 

Pour ces scientifiques, la fonction première du système immunitaire est de faire la différence entre le soi et le non soi et ainsi permettre de laisser passer uniquement ce dont l'organisme à besoin.




Revenons-en à Hamer, si vous me le permettez. 

Hamer énonce sa quatrième loi comme suit : 

« La classification des microbes : champignons, bactéries, virus, correspond à leurs âges phylogéniques. Les plus anciens sont les champignons ensuite les bactéries et les virus sont les plus jeunes. La classification des microbes peut aussi s'effectuer en fonction des feuillets embryonnaires dont dérivent le tissu qu'ils traitent. Les microbes pour Hamer ont alors un rôle dans la pathologie pour aider l’organisme à se réparer. 

  • mycobactéries et champignons vont aider à traiter le tissu endodermique et mésodermique ancien,
  • les bactéries plus récentes traitent le mésoderme nouveau,
  • les virus traitent les tissus ectodermiques. 


Nous nous permettrons ici un rappel des premières lois. Pour Hamer toute pathologie commence par un sur-stress ou DHS. Ensuite la maladie évolue en deux phase. une phase active, peu symptomatique au sens allopathique, qui nous permet dans un état de surviligence de trouver une solution au conflit. la conflictolyse signe le moment où le conflit est résolu. Puis vient une seconde phase, la PCL, où l’organisme rentre en réparation, avec apparition de nombreux symptômes physiques. 

Les micro-organismes sont opérationnels uniquement après la conflictolyse et jusqu’à la fin de la guérison. Ils ne travaillent ni avant, ni après. Pour autant, ils se multiplient de manière asymptomatique dès le DHS. Cela permet de comprendre la notion de porteurs sains. Si les micro-organismes se développe dès la phase active, c’est toujours dans une notion de gain de temps. En effet, une fois rentrer en conflictolyse, ils sont déjà présents en nombre pour rentrer en action. Il s’agit toujours de pouvoir réparer plus vite. Dans la nature, il peut être urgent de se réparer entre deux attaques, deux crises alimentaires, etc.

 Les champignons, les mycobactéries agissent comme des éboueurs. En effet, ils déblaient les tumeurs et tuméfactions endodermiques du mésoderme ancien. Ils caséifient et putréfient les tumeurs. Tous les microbes sont plus ou moins spécialisés, non seulement sur le tissu qu'ils traitent mais aussi dans leurs fonctions. 

Les bactéries qui régissent le mésoderme nouveau agissent comme des restaurateurs. Les virus permettent de restaurer la fonction, voire d'en acquérir une nouvelle.

Pour Hamer, les micro-organismes agissent alors comme des ouvriers spécialisés dans la phase de réparation. Ils sont comme programmés par le cerveau qui régit leurs actions. Le cerveau apparaît alors comme la centrale de commande faisant le lien entre le système immunitaire et les microbes. Le système immunitaire a un rôle de modulation du monde microbien.  Hamer précisera que ceci vaut uniquement pour les microbes dont notre cerveau a appris les codes. Certains peuvent se révéler dangereux pour nous contrairement à d'autres populations qui sont en contacts réguliers avec.

Pour Dr Guinée l'apparition de nouvelles maladies infectieuses correspondent à l'émergence de nouvelles problématiques sociales. 

De là, nous pouvons poser l'hypothèse que les virus sont un flux migratoire d'informations permettant aux organismes de s'adapter, de modifier leurs génomes face à des modifications d’environnement. 



Imaginons une société où le peuple A maitrise la construction d'habitations, quand le peuple B est expert dans l’industrie des transports. Le peuple B subit un cyclone. Il fera appel au peuple A pour reconstruire les édifices détruits en demandant sa connaissance et sa main d'œuvre. Cependant, pour se faire, il devra peut-être échanger ou mettre à disposition des moyens logistiques et matériels pour faciliter le déplacement du peuple A. Au premier abord, il y aura une augmentation du désordre sur place ; les ruines et les deux peuples s'affairant en même temps à la réparation. 


Gardons l'analogie dans un contexte de pathologie : l'organisme subit un cyclone émotionnel, ou traumatique, et les cellules du corps humains font appel à d'autres types de cellules spécialisées, extérieures au corps, dans la réparation d'un type de tissu. Cependant ces dernières sont dépendantes des usines de réplication de leurs hôtes pour être produites. Alors, au moment de la reconstruction, nous avons un bazar plus grand, plus visible que la catastrophe initiale. Les secouristes courent partout et arrivent en nombre : cela se traduit par une augmentation de la charge virale et des globules blancs. Pour améliorer leurs acheminements, on crée des nouvelles routes et des ponts aériens, c'est le processus de vasodilatation et d'inflammation. On va paralyser toutes les autres activités dites non essentielles pour ne pas gêner les actions de secourisme, c'est la mise au repos de l’organisme par la fatigue et la douleur. Et nous allons favoriser l'action de chacun pour qu'il soit plus efficace : c'est la fièvre. 



En résumé : 

D'après Hamer, le système immunitaire, au sens commun, n'existe pas. Il ne combat pas les bactéries. 

An contraire, celui-ci s’expliquerait plutôt comme suit :

Les microbes vont proliférer de manière asymptomatique dans la première partie de la maladie, en phase active, lorsque nous cherchons une solution à notre conflit. Le but est de gagner du temps lorsque nous rentrons dans la deuxième phase, la Pcl pour déblayer les tuméfaction rapidement. 

Les microbes ont de fonctions et des organes bien déterminés sur lesquels agir. 

Les bactéries et les champignons sont des éboueurs, ils vont permettre la destruction des tumeurs de l'endoderme et du mésoderme nouveau. 

Les bactéries (plus récentes) vont être des maçons pour le mésoderme nouveau.

Les virus vont aider à colmater les brèches ou redonner la fonction pour l'ectoderme.


Et si vous doutez encore, Hamer disait : ce n'est pas parce qu'il y a toujours des pompiers autour d'un incendie que c'est forcément les pompiers qu'ils l'ont allumé.



Je me risquerai à certaines modulations. En reprenant les propos de Béchamps, le rôle des micro-organismes est peut-être à nuancer. Il se pourrait que les micro-organismes se développent en parallèle d'un terrain altéré. Lors du trauma, l'organisme mettrait en sûr-régime un organe le rendant alors plus vulnérable par la suite à la prolifération d'un pathogène. Celui ci serait alors régulé en Pcl, laissant apparaître les symptômes. Le retour à l'équilibre se ferait alors par le système immunitaire. 

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