2 ème loi
II. loi d'évolution biphasique de la maladie
La seconde loi s’énonce de la manière suivante :
« toute pathologie est caractérisée par une évolution biphasique à condition que le conflit ait une solution ».
Le programme archaïque mis en place lors du DHS est mis en place en dehors du champs de conscience. C'est donc tout naturellement que ce sera un système nerveux inconscient qui va gérer l'évolution de la situation.
La physiologie nous apprend que le système nerveux autonome autrement appelé système nerveux végétatif. Il est composé du système nerveux
sympathique : il régule l'action. Nous l'appelons aussi système « jour ». Il permet la vasoconstriction, l’augmentation de la glycémie etc.
parasympathique : il favorise la récupération. Il est aussi nommé système « nuit ». nous constatons sous son influence l'augmentation des sécrétions, les processus inflammatoire, la vasodilatation, etc.
Ce système nerveux régule la majorité des fonctions automatiques de l'organisme permettant ainsi l'homéostasie. Il gère le fonctionnement des muscles lisses, cardiaques, la majorité des glandes exocrines et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome gère tous les phénomènes liés au cycles circadiens. A l'état de santé (appelé aussi normotonie), c'est à dire sans conflit, la phase diurne correspond à l'activité, est gérée par le système sympathique et la phase nocturne celle de réparation, est gérée par le système parasympathique. Ces phases sont en alternance tout au cours de la journée. Les systèmes ortho et parasympathiques ont donc des actions opposées et complémentaires.
Hamer distingue donc deux phases dans un conflit, une phase active régie par le système nerveux sympathique, qui favorise l'action, elle permet de trouver la solution au conflit, et une phase de récupération souvent confondue avec la maladie, la phase PCL sous influence du système para-sympathique. Cette dernière apparaît une fois qu'une solution au conflit a été trouvée, ou qu'il se soit résolu tout seul, c'est la conflictolyse.
La phase active du conflit.
En cas de DHS, l'organisme rentre en phase hypersympathicotonie autrement appelée phase « on » : les décharges biochimiques font passer l'individu état d'hypervigilence durable. Le sens biologique de la phase active est d'exprimer un surcroit de vigilance nécessaire à la résolution du conflit. C'est comme un seconde chance de trouver une solution rapide au conflit, soit un gain de temps. Elle débute dès le seuil de mise à feu du sur-stress dépassé jusqu'à l'instant de la résolution du conflit.
Au niveau cérébral les Foyers de Hamer apparaissent dès l'instant du DHS. Durant toute la phase active ils présentent une forme de cibles aux contours bien définis.
Les différents symptômes de la phase active sont :
accélération du rythme cardiaque
augmentation de la tension artérielle
vasoconstriction des vaisseaux
main froide.
Perte du sommeil, fatigue tendue.
Augmentation du catabolisme : perte de appétit, amaigrissement rapide important.
Prolifération ou nécrose et perte de fonction suivant les tissus, perte de fonction de certains organes
douleur uniquement pour les organes suivants : les émails des dents, les angors de poitrine, brûlures d'estomac, nausées, brûlures buccales, douleurs périostées froides poignantes, les voies biliaires et pancréatiques et les ganglions lymphatiques.
Ruminations, et autres symptômes psychologiques
On parlera de mise en balance d'un conflit lorsque le conflit dure dans le temps, ou qu'il est constamment en récidive. Dans le cas du phase active en balance, le cerveau gère au mieux un conflit qui n'est pas résolu, qui garde une faible intensité. Il s'exprime donc par des symptômes très atténués. Cependant au fur et à mesure des récidives, la masse de conflit ne peut qu'augmenter. Les symptômes sont proportionnels à la masse du conflit. Le pat hormonal accompagne la mise en balance des conflits de territoire. Parmi les pathologies les plus répandues, nous retrouverons le diabète, l’ostéoporose et l'angine de poitrine. Tant que la conflictolyse ne se produit pas, le patient tourne en rond autour de son conflit.
C'est surtout dans la deuxième phase que le patient sentira de l'inconfort. Durant toute la première phase, il n'y aura quasiment aucun symptôme perceptible. En effet si le patients avait conscience de l'inconfort physique en plus de la souffrance physique, cela réduirait considérablement ces chances de survie .
Phase post conflictolyse PCL
Docteur Hamer l'a dénommée phase de guérison. Cependant ce terme peut paraitre paradoxale car c'est durant cette phase que s'installe un florilège de symptômes. Elle ne se caractérise pas par une amélioration progressive de l'état de santé du patient, bien au contraire. C'est souvent dans cette phase que le patient vient consulter. L’appellation l'a plus utilisée pour ce stade est la phase post conflictolytique (PCL) qui désigne tout ce qui peut suivre la résolution du conflit.
L'entrée dans la phase de postconflictolyse est très rapide, simultanée à la conflictolyse. La conflictolyse est l’arrêt du conflit, le conflit est dépassé. Elle s'opère en premier lieu au niveau psychique. La conflictolyse peut survenir de plusieurs manière :
avoir trouver une solution au conflit
avoir surmonter sa peur
le conflit s'est arrêté par lui-même
sortir de sa MMS positiver le projet sens de son conflit.
Il faudra tout de même penser à :
faire le tour de tous les rails du conflit
faire en sorte que la pathologie fasse sens
vérifier l'absence de conflit verrouillant
Dans tous les cas nous devons rester vigilants à la présence de bénéfices secondaires. En effet, si le mal-être ou la pathologie sont bels et bien présents, il n'en reste pas moins que cela peut nous protéger d'autres désagréments inconscients.
L'allure de la phase PCL permet de distinguer trois étapes dans son déroulement chronologique. : l'étape inflammatoire, la crise épileptoïde, et l'étape de cicatrisation.
la phase inflammatoire ou exsudative.
Dès le début de cette phase, une décharge biochimique initiée par le cerveau permet de passer de l'hypersympaticotonie à une hyperparasympaticotonie. C'est comme si on actionnait un interrupteur passant de « on » à « off ». Nous parlerons alors d'hypersympaticonie durable. Ce phénomène entraine une vasodilatation. Une arrivée de sang en masse dans l'organe provoque inflammation et congestion ainsi qu'un oedème au niveau du cerveau pour réparer l’organisme. Cette inflammation provoquera toute maladie en « ite » :laryngite, arthrite, otite.
Le sens biologique de cette phase est la mise au repos forcé de l'organisme par amplification de la phase physiologique de récupération nocturne. De plus le processus inflammatoire permet de réparer les structures et de dégager les déchets de la phase active le plus rapidement.
On retrouve comme symptôme de cette phase :
diminution du rythme cardiaque,
vasodilatation,
hypotension,
main chaude,
retour de l'appétit,
fatigue détendue, envie de se reposer,
inflammation,
douleur inflammatoire pulsatile, chaude et diffuse,
prolifération cellulaire de certains tissus nécrose pour d'autre, reprise de fonction,
fièvre.
La crise épileptoïde
Au plus profond de la phase exsudative, une tempête arrive, c'est la crise épilpetoïde. La crise épileptoïde se manifeste par de fortes décharges sympathicotoniques. Il s'agit d'un court circuit pour diminuer la vagotonie. Il y a perte du contrôle d'activité du cerveau. Le retour à une hypersympaticotonie fulgurante a selon Hamer l'objectif de freiner l'oedème au niveau du cerveau qui pourrait conduire à des arrachements synaptiques, et donc à la mort . Elle occasionne une surconsommation d'énergie et s'accompagne d'un grand épuisement avec un retour des symptômes de la phase active. Les crises épileptoïdes se produisent surtout entre 23 et 3 heures du matin. Cette crise peut avoir toutes les intensités possibles et inimaginables, cependant elle peut aussi passer inaperçue.
Au cours de la crise épileptoïde, nous observons les symptômes les importants : spasmes, crampes crise hypertensive, sueurs froides avec teint très pale, majoration des douleurs, fortes angoisses, vomissement, diarrhée, crises d'asthmes... Nous retrouvons aussi le rire, les éternuements, les torsions ovariennes, testiculaires et de l'estomac. Nous plaçons souvent les accidents traumatiques dans cette phase.
Hamer parle aussi de remise en route de l'organe. La nature n'ayant pas d'état d’âme, soit ça passe, soit ça casse.
La fin de la crise épileptoïde se manifeste par une augmentation de la diurèse. Les oedèmes et les inflammations sont éliminés par les urines.
phase de cicatrisation
La troisième phase est une phase de fibrose. Un tissu cicatriciel se crée. Il s'agit de l'étape de réparation tissulaire qui aboutit sur un retour à la normale. Il y a souvent « restitutio ad integrum » du tissu. Cette phase peut également aboutir à des enkystements des tumeurs. Lorsque les phénomènes inflammatoires ont été trop importants, elle aboutit à un remaniement tissulaire comme dans toutes pathologies finissant en « ose ». L'arthrose par exemple est une succession de dévalorisations revalorisations. En fin de Pcl, nous pouvons aussi constater des adhérences et et des fibroses cicatricielles.
Comme pour la phase active, le processus peut être entravé soit parce que le conflit est partiellement résolu, soit qu'il est restimulé ou qu'il y a un symptôme verrouillant, nous parlons de Pcl en balance.
Il y a des symptômes qui empêchent d'aller jusqu'au bout de la réparation pour une articulation : la phase inflammatoire peut remettre dans une impuissance. Le symptôme remet dans le symptôme.
Il est curieux de constater que la plupart des douleurs apparaissent soit après une période de repos prolongé, soit à la reprise du mouvement. Au vue de la seconde loi, les douleurs arrivant quand « on va mieux », il s'agit donc d'un résolution sur le fait d’être bloqué. La positon statique rappelle une situation où tu as été bloqué, immobile.
Grace à cette loi, nous pouvons aisément comprendre que les douleurs surviennent quand le conflit psychique est résolu. Il est en effet plus logique de récupérer, réparer et avoir des symptômes une fois que je me suis en sécurité du prédateur qui me chassait. Imaginons seulement un instant d'avoir un début de douleur lorsque nous courrons pour fuir une lionne...
en remerciant ma maman
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